Mort et renaissance

Peut-être est-ce le temps pluvieux qui veut ça, peut-être la saison estivale, je ressens néanmoins le besoin de poser ici un mini bilan de mes activités de facilitatrice de groupes de parole.

J'ai expérimenté plusieurs formes de groupes cette année, et en m'arrêtant quelques secondes pour compter sur les doigts de ma (mes) main(s)... Ah les maths!... Oh, j'ai facilité un total de 8 groupes de parole, En moyenne des séances de 3h, soit 24 heures d'écoute en groupe, multiplié par le nombre de personnes soit 144 heures si on étire le temps.

Bon, pas la peine de me suivre, je suis dans la prospection, bilan, calcul divers et variés, ceci explique cela.

Ma vision personnelle est très loin de tous ces calculs, mais on vit dans un monde où le chiffre est roi et on peut tout lui faire dire.

Quelle belle faculté de se démultiplier!

Je peux être là, dans le groupe et en même temps ailleurs. Présente pour l'un, visible pour l'autre, souriante ou abstraite pour un troisième.

Le mieux que je puisse faire est d'être au moins présente pour moi, ça j'en suis sûre.

Alors je sors de ces groupes avec souvent un mal de tête, une faculté à être hyper présente qui me met en tension extrême, me remplit tout en me vidant en même temps. Les vases communicants, encore du scientifique!

Le mouvement est présent, je suis en relation avec l'individu, le groupe, de manière simultanée.

Ca fait du monde au portillon, pas étonnant que les neurones jouent des castagnettes (petites châtaignes entre les oreilles)

Le même mal de tête m'envahit lorsque je mets en place une série d'activités, partagée entre la volonté de l'esprit (souvent sadique), jamais satisfait (peut faire mieux), et le lâcher prise, le laisser faire, en quête d'authenticité et de justesse.

Un équilibre à trouver, encore un!

Renaître de ses cendres, et non recommencer à zéro. 

Trouver son propre terreau et y planter de jolis arbres, tels pourraient être mes projets à venir. S'autofertiliser.

Aller, hop, au jardin!